Le jeûne intermittent
Le loir gris ne fait aucune provision en vue de l’hiver. Contrairement aux autres rongeurs (hormis le muscardin), notre gliridé préféré se gave tel un boulimique dépressif avant d’hiberner! Il ingurgite des quantités astronomiques de noisettes, glands et noix qu’il transforme en graisse et stocke dans son péritoine. Le poids du loir double alors, pouvant atteindre 280 à 300 grammes. Devenu bien gras, le loir gris peut s’endormir tranquille, bien au chaud dans son nid douillet, à l’abri de tout danger extérieur. Dormir… comme un loir. C’est un euphémisme de dire que le loir aime dormir, puisqu’il passe plus de la moitié de sa vie à hiberner! Soit 6 à 7 mois par année, un record exceptionnel pour un petit rongeur.
Dans le règne animal, la pratique du jeûne est courante et souvent volontaire, notamment chez les animaux blessés ou malades. Cette « restriction calorique spontanée » permet à l’animal blessé de se soigner plus vite. Aux Etats-Unis, le scientifique Valter Longo , gérontologue, chef de file de la recherche autour du vieillissement des cellules et de l’alimentation, s’est inspiré du régime des pingouins pour mettre au point une diète « imitant le jeûne » : le FMD : Fasting Mimicking Diet. Ce programme alimentaire, mené 5 jours par mois sur une durée minimum de 3 mois, inclut un régime à 1000 calories le 1 er jour, suivi de 4 jours à 750 calories, puis d’une retour à une alimentation équilibrée et plus riche en énergie jusqu’au mois suivant.
« A l’issu des 3 mois d’expérimentation, on observe une régénération d’une partie des cellules endommagées, notamment chez les personnes atteintes de diabète, le processus de vieillissement des cellules ralentit. Le jeûne enclenche un processus de régénération des cellules du corps » conclut Valter Longo.
Entre carême et jour blanc.
Durant le carême, les chrétiens sont invités à jeûner afin de mieux tourner leur attention vers Dieu. Souvent synonyme de privation de nourriture, le jeûne implique davantage que la seule restriction alimentaire et se mue en véritable cheminement spirituel
Ваѕé ѕur lе саlеndrіеr hégіrіеn, lеѕ јоurѕ blаnсѕ (islam ) ѕоnt 3 јоurѕ dе рlеіnе lunе. « Lеurѕ équіvаlеnсе соrrеѕроnd à un mоіѕ dе јеûnе. » Іl еѕt соnѕеіllé dе lеѕ јеûnеr dе mаnіèrе соnѕéсutіvе lе 13, 14 еt 15èmе јоurѕ.(jour de pleine LUNE ) Іl еѕt сереndаnt реrmіѕ dе рrаtіquеr сеttе ѕоunnаh 3 аutrеѕ јоurѕ du mêmе mоіѕ.
Beaucoup plus réalisable , il est de plus en plus d ‘actualité de sauter un repas ! »
Une période de quinze à seize heures de jeûne initie un processus métabolique qui permet de limiter le surpoids et le diabète. Mais les bienfaits sont aussi systémiques, notamment sur la sécrétion d’hormones, la régulation de l’insuline, le contrôle de l’inflammation, et permettent de se resynchroniser sur un rythme biologique plus cohérent avec nos besoins. ».
Le jeûne alimentaire est une pratique ancestrale dont la compréhension et la réputation a été déformée par les modes récentes . Pourtant, les recherches scientifiques récentes montrent que les organes en période de jeûne vivent en meilleure santé et plus longtemps.
Le jeûne intermittent peut avoir de nombreux avantages pour la santé globale.
alcoolique (NAFLD), le diabète de type 2 et le reflux gastro-œsophagien.
- Jeûne et triglycérides intrahépatiques
- Jeûne et diabète
- Le résultat principal était la modification de la teneur en triglycérides intrahépatiques par rapport aux valeurs de départ.
La teneur en triglycérides intrahépatiques a été réduite de manière significativement plus importante dans le groupe
d’intervention combinant jeûne et exercice .
Comment est ce possible ? et si on parlait d ‘épigénétique et des Mesures hygiéno-diététiques:
Dans l ‘exemple de l’hypertension, L’ensemble des guidelines recommandent les mesures hygiéno-diététiques (MHD) comme partie intégrante de la prise en charge thérapeutique du patient hypertendu.
Selon les recommandations européennes, les mesures hygiéno-diététiques (MHD) constituent le fondement de la prévention de l’hypertension. Elles sont aussi essentielles lors de la prise en charge quel que soit le niveau de sévérité de l’HTA.
Leur principale limite reste cependant le manque d’observance qui nécessite d’être maîtrisé par des actions spécifiques. Les mesures hygiéno-diététiques (MHD) peuvent sans risque et avec une réelle efficacité retarder ou éviter l’hypertension artérielle chez les patients non hypertendus, retarder ou éviter un traitement médical chez les patients ayant une HTA grade 1 et contribuer à une réduction des chiffres tensionnels chez les patients hypertendus traités, permettant une réduction des doses et du nombre d’agents antihypertenseurs. Enfin, au-delà de la réduction de la PA, ces MHD contribuent aussi au contrôle des autres facteurs de risque cardio-vasculaire.
L’épigénétique est un nouveau domaine de la recherche scientifique qui démontre que les facteurs environnementaux ont un effet sur l’expression génétique.
Autrement dit, l’ancienne théorie selon laquelle les gènes étaient « coulés dans le béton » a été réfutée. Il ne s’agit donc plus d’un débat entre l’« inné » et l’« acquis ». La plupart du temps, les deux interviennent!
Durant notre vie , l’ADN contenu dans les gènes accumule des marqueurs chimiques qui déterminent l’intensité de l’expression des gènes. Ces marqueurs forment un ensemble appelé « épigénome ».
L’Épigénétique Démontre des Effets Possible Tout Au Long De La Vie
Les gènes que les enfants héritent de leurs parents biologiques contiennent de l’information sur leur développement, par exemple, leur taille à l’âge adulte ou leur tempérament.
Des modes de vie diffèrent modifient les marqueurs épigénétiques responsables de l’expression génétique, ces marqueurs peuvent déterminer si les gènes exprimeront ou non l’information qu’ils portent et, si oui, de quelle façon.
Par conséquent, l’épigénome peut être modifié par les expériences positives, comme le mouvement, la nourriture basée sur des légumes, le microbiote et même le type de relations de la personne, et par les facteurs négatifs, comme les produits toxiques de l’environnement et les situations stressantes, qui laissent une « signature » épigénétique distinctive sur les gènes. Cette signature, qui peut être temporaire ou permanente, agit sur la capacité d’activation ou de désactivation des gènes. D’après des études récentes, il serait possible de renverser certains changements négatifs et de rétablir un bon fonctionnement
Les plantes dépuratives , comme le pissenlit, l ‘artichaut ou le radis noir qui permettent au système digestif de bien fonctionner et de régler idéalement le taux de glycémie.
Avec le retour des beaux jours, les plantes se gorgent de sève et le monde animal s’anime en quête reproductive. Nos amies les marmottes ne sont pas en reste, et ont dévoilé aux chercheurs ces dernières années quelques-uns de leurs secrets.
Vertes et fraiches prairies, le régime de printemps des marmottes est naturellement riche en Omega 3. Ces acides gras essentiels agissent en commande physiologique et comportementale : les marmottes s’activent, déploient l’énergie nécessaire à une vie reproductive riche et épanouie.
A l’inverse, leur nourriture d’automne (prairies sèches et grains) est plus riche en Omega 6.
Des chercheurs Américains ont administré aux marmottes un régime riche en Omega 3, à l’automne : au lieu de stocker des graisses dans les tissus adipeux et commencer à hiberner, elles ont continué à gambader en recherche de rencontres et de leurs joies printanières en contre saison !
L’inverse fonctionne aussi : administrez-leur une alimentation riche en Omega 6 au printemps, et sous 15 jours, nos marmottes sont devenues grassouillettes. Bien endormies.
Pour l’homme, il est surtout question d’équilibre : un ratio sain entre Omega 6 et Omega 3 est à rechercher, idéalement de l’ordre de 5 pour 1. Cet équilibre s’est graduellement érodé depuis 40 ans : huile de palme et tournesol ont massivement remplacé la diversité de corps gras riches en Omega 3 dans nos assiettes. Notre alimentation s’est enrichie en Omega 6 et s’est appauvrie en Omega 3, pour arriver au rapport actuel en France de 20 contre 1…
Testé chez les souris, ce régime à 20 contre 1 répèté pendant 4 générations, est lourd de conséquences : une obésité progressive et trans-générationnelle via l’alimentation de la mère, et l’apparition de troubles métaboliques comme l’insulino-résistance, première étape vers le développement du diabète de type 2.
Les individus obèses représentent 20% de la population dès la seconde génération.
En conclusion, pour ne pas devenir des marmottes grasses et apathiques au printemps… soignez votre équilibre en Omega 3 !
Par exemple les huiles de lin, de colza, de noix ou de soja, ainsi que les poissons de mer en regorgent.
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